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Les basses fréquences

Dans le domaine des protections contre les pollutions électromagnétiques artificielles, on va considérer que les ondes de basse fréquence oscillent entre 1H (Hertz) et 100 KHz (kiloHertz), soit de 1 à 100 000 oscillations par seconde.

On va rencontrer essentiellement des ondes de 50 Hz (Hertz), correspondant à notre électricité.

Bien que d’autres utilisations génèrent aussi des basses fréquences comme les trains, les plaques à induction, les lampes fluo-compactes, etc.

On sait que toute présence d’électricité dans un fil génère un champ de forces électriques que l’on nomme champ électrique et que toute circulation électrique, lorsqu’il y a consommation d’électricité, génère un champ magnétique.

Dans le domaine des basses fréquences, on va considérer le champ électrique E en volt par mètre (V/m) et le champ magnétique B en Tesla (T) ou en Gauss (G), λ (Lamda) étant la longueur d’onde.

Ces données physiques sont connues depuis les premières installations électriques mais on ne considère pas les actions possibles des champs électromagnétiques sur leur environnement. Jusqu’aujourd’hui, ni les fournisseurs d’électricité ni les pouvoirs publics n’informent la population du danger potentiel de séjourner ou d’installer un lit à proximité de mille et une multiprises ou autre source d’électricité.

La fée électricité est une merveille quand elle est proprement créée (hors source nucléaire) et bien utilisée mais se révèle dangereuse lorsque sa présence  n’est pas considérée dans nos logements, en perturbant par exemple les lieux de sommeil et de vie.

Ce n’est que récemment que les pouvoirs publics ne construisent plus de crèche ou d’école sous une ligne à haute tension en France.

Les perturbations électromagnétiques de basse fréquence se rencontrent partout où il y a de l’électricité, qu’il s’agisse des lignes à haute tension aérienne, enterrées ou de nos diverses installations industrielles ou domestiques.

Suite à diverses études réunies notamment dans le rapport Bio-initiative sur les effets possibles des ondes sur les êtres vivants, on va considérer dans nos mesures des valeurs de champ électrique maximal ambiant de 15 V/m (volt par mètre)  et près des lits de 5 V/m (volt par mètre)  et des valeurs de champ magnétique entre 200 nT (nanotesla) ou 2 mG (milliGauss) et 50 nT (nanotesla) ou 0,5 mG (milliGauss) .

Lorsque ces seuils sont dépassés, des solutions permettent de les faire redescendre, comme éloigner une lampe de chevet ou une multiprise d’un lit, ou la mise en place d’un interrupteur automatique de champ, en passant par des peintures ou des tissus anti-ondes.

A titre d’exemple, en France, les normes dépassent très nettement les seuils proposés par le rapport Bio-initiative et sont de l’ordre de 5000 V/m (volt par mètre) pour le champ électrique et de 100 000 nT (nanotesla) pour le champ magnétique et sont inadaptées pour notre santé.

Enfin il est important de connaitre la résistance de la prise de terre de toute installation électrique.

La norme NFC 15-100 préconise une résistance de la prise de terre inférieure ou égale à 100 Ohms (unité de mesure d’une résistance électrique).

L’idéal biologique se situe entre 2 et 7 Ohms et il est conseillé de refaire son piquet de terre à partir d’une résistance supérieure à 30 Ohms.

Les différentes parties métalliques ainsi que les ferraillages et les vérandas doivent être reliés à la terre entre le piquet de terre et le compteur électrique afin qu’elles puissent se décharger.

La prise de terre est considérée comme le tout à l’égout des pollutions électromagnétiques des basses fréquences et des hautes fréquences.

​L’arrivé de nouveaux compteurs dits « intelligents » rajoute des hautes fréquences dans les circuits électriques et il convient de les prendre en considération et de s’en prémunir.

Il est démontré que même de très faibles rayonnements peuvent avoir un impact très important sur la santé.(cf Rapport Bio-initiative)

Nous ne pouvons confier notre santé et celle de nos proches aux seuls développeurs et distributeurs industriels et faire confiance à leurs  seules analyses scientifiques.